Test des gants Eider Alpenglow 3.0 GTX

Gants Eider Alpenglow

Quasiment la veille de partir pour la sublime course The Spine 268 miles j’ai trouvé ces gants extraordinaires en solde chez Mac Athur Glenn à Roubaix.

Construction dees gants Eider Alpenglow 3.0

  • L’extérieur du gant vers la paume de la main et les doigts est tapissée de cuir de chèvre.
  • Pouce en nubuk pour essuyer les lunettes
  • Une bande velcro complète un élastique autour du poignet. Je ne vois pas trop l’intérêt de cette bande velcro.
  • Prolongation du gant qui remonte d’environ 10 centimètres au delà du poignet. Cette prolongation est terminée par un élastique réglable. On peut tendre cet élastique en tirant sur une tirette (avec les dents ou avec les gants) et on peut détendre cet élastique en tirant sur un petit ruban de tissus. C’est très pratique. Pour la nuit ça aurait été bien qu’un code couleur fluo permette de plus facilement retrouver ces 2 commandes .
  • La dragonne de ces gants est vraiment très bien foutue. Il s’agit d’un élastique avec un anneau en élastique qui s’ajuste bien autour du poignet, bien mieux que le système des gants Camp G Hot Dry.

Technologies

  • Primaloft gold 250g + : la primaloft Gold c’est ce qui se ait de mieux comme duvet synthétique, c’est censé rester chaud même mouillé.
  • E-Loft 100g : Le E-loft c’est du duvet synthétique spécial de chez Eider.
  • Goretex : fameuse membrane respirante et imperméable.
  • Polygiene : apparemment la polaire qui nappe l’intérieur des gants est traitée avec un biocide aux sels d’argent. Il vaut mieux éviter de les laver pour ralentir la dissipation de ces sels dans la nature. C’est présenté comme écologique mais je crois que l’on se moque du monde sur ce sujet.
  • Defender – imperméabilité 5000 mm / respirabilité 5000 g/m2 / 24h

Retour d’expérience

350 kilomètres sur The Spine Race en hiver

Voici mon avis après ce test en grandeur nature

  • Gants très pratiquer à enfiler et à retirer. C’est très important pour ce genre de course hivernale. On est souvent obligé d’enlever ses gants (pour s’alimenter, pour cafouiller dans son GPS, pour pisser…).
  • Pas de déchaussement du petit doigt, sauf une fois sur la main gauche. J’ai pris 2 tailles au dessus de la taille recommandée (XXL au lieu de L d’après le tour de ma main).
  • La prolongation du gant est très pratique pour une course comme The Spine où il peut pleuvoir pendant des heures et des heures. Il faut que la manche de votre veste étanche soit installée au dessus du gant et surtout pas le gant au dessus de la manche. Dans cette dernière configuration vous êtes presque certains de voues retrouver avec de l’eau à l’intérieur du gant.
  • Je n’ai pas trop fait attention et de l’eau est entrée dans les gants par le poignet. La bonne surprise est que je n’ai pas eu trop de mal à faire sécher l’intérieur des gants en retirant de temps en temps mes mains des gants. Lorsque le temps est passé à la neige l’ai extérieur devait être beaucoup plus sec que l’air humide à l’intérieur des gants et la membrane gore-tex a bien fonctionné en permettant à la vapeur d’eau de s’évacuer.

Mon avis suite à ce test

Je ne pouvais pas rêver de meilleurs gants pour cette course. J’ai eu un peu froid sur Cross Fell (sûrement moins de -15° avec du vent incessant et pendant des heures – 1–15°/-19° d’après Robin) mais avec des chaufferettes chimiques c’est bien passé. Le système de dragonne est vraiment bien foutu et le fait que les gants remontent assez haut est intéressant dans les conditions extrêmes.

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