[Test] Lampe frontale Sofirn HS20

Sofirn HS20
Sofirn HS20

Super lampe frontale avec 2 émetteurs (throw et flood) qui utilise une batterie 18650.

Pour l’instant je suis très content avec le flood de ma Skilhunt H03 mais quelque fois, avoir du throw est bien pratique (pour des courses comme Legends ou Spine par exemple).

Principales frontales que j’ai déjà testé

  • Skilhunt H03 : parfaite en flood mais flood seulement
  • Wurkkos HD20 : throw et flood mais très lourde et un seul switch pas pratique du tout.
  • Sofirn SP40A : flood nul (champ éclairé étroit, gros point chaud)
  • Nitecore UT32 : je ne l’ai pas testé longtemps mais passage du flood au throw inutilisable sur le terrain.

Raisons de l’achat

  • Du flood et du throw. Du flood j’en ai déjà plein avec la Skilhunt mais parfois, quand on cherche son chemin, du gros throw c’est bien utile. Là la portée est annoncée à plus de 200m en turbo et c’est assez énorme. Il faut absolument choisir l’option avec LED Luminus SFT40.
  • Deux boutons, un par émetteur, probablement très pratique comme système. Certainement plus pratique sur le terrain que les systèmes avec un seul bouton et plein de triple clics pour passer d’un émetteur à l’autre.
  • Un setting flood à 150 lumens, niveau parfait pour le long pour moi. 14h d’autonomie annoncée. Le niveau inférieur, 40 lumens, est probablement trop faible.
  • Un mode moonlight ou éco à 5 lumens en flood, parfait pour ne pas éblouir au bivouac.

Principales craintes

  • Flow aussi nul que celui de la Sorfirn SP40A. (dans les review c’est pas évident de juger du flood, les gars qui publient des review s’intéressent souvent à l’usinage, au PWM mais très rarement à l’utilisation de la lampe en course à pied, et moi je voudrais que mes pieds soient dans le champ bien éclairé).
  • Trop lourde (lampe seule 83 gramme vs 43 grammes pour la Skilhunt H03) ?
  • Pas agréable pour courir à cause de son poids ? Dans le genre j’ai testé la Wurkkos HD20 et elle bouge moins que ma Skilhunt, alors…

Test sur le terrain

Test au mont Kemmel

Sortie de trail d’environ 15 kilomètres avec des petits chemins boueux et du dénivelé.

  • Quand on va vite, la puissance max en flood (400 lumens – autonomie annoncée 4h) est bien, la puissance Medium (150 lumens – autonomie 14h) va bien aussi.
  • Le champ éclairé est moins large que celui de ma Skilhunt. Il faut un petit peu incliner la lampe pour voir ses pieds.
  • Pas de problème de ballottement, la lampe est bien maintenue (mieux que la Skilhunt) et n’apparaît pas particulièrement lourde)
  • La frontière du champ éclairé est beaucoup plus nette qu’avec la lentille TIR de la Skilhunt mais ce n’est pas très gênant car le champ est très large
  • Lumière flood très blanche mais agréable.
  • Manu l’a trouvée super. Le fait que les émetteurs soient plus près de l’axe de vision que celui de la Skilhunt l’intéresse beaucoup.

Test lors de la Grande Traversée du Jura

Je reviens d’une longue randonnée de plusieurs jours sur la GTJ en hiver et la lampe a servi certains matins et tous les soirs dans la neige.

  • En rando dans la neige, le mode Low du flood (40 lumens – autonomie 45 heures) est bien suffisant, voir même presque éblouissant à cause de la neige.
  • Les boutons sont un peu difficile à manipuler avec des gros gants. Trop durs, trop petits.
  • Pas moyen d’activer la sécurité, trop compliqué les 3 clics successifs. J’ai dévissé le capuchon pour qu’elle ne se décharge pas dans la journée.
  • Pas moyen non plus d’activer le mode « clair de lune » avec un clic long depuis la frontale éteinte. RTFM, ça marche avec un clic long mais il ne faut pas prolonger l’appui sur le bouton plus de 1 seconde car sinon on entre dans le cycle de changement des puissances d’éclairages.
  • Aucune gène par rapport au poids de la lampe même après des heures d’utilisation.
  • à l’allumage, une petite lumière verte est visible sous les boutons, sans doute pour indiquer que la batterie est bien chargée. Rien n’est expliqué à ce sujet dans le manuel. Si c’est comme pour la Sofirn SP40A c’est vers si plus de 30% et rouge si moins de 30% de batterie. Après plusieurs heures d’utilisation cette lumière est devenue rouge, c’est bien un indicateur de charge de la batterie.
  • La recharge par USB-C fonctionne bien. Petite led rouge quand charge, verte quand lampe chargée. Le port USB est vraiment bien protégé, pas de risque que ça prenne la flotte ou la poussière.
  • C’est pratique de basculer la lampe au bivouac pour ne pas éblouir les copains (surtout quand on n’a pas trouvé comment activer le mode éco).
  • Il faut vraiment visser à fond le bouchon du coté de la batterie pour que les contact se fassent.

Test – la première nuit du Legends 250 de 2023

Je n’ai fait qu’une nuit sur cette course de 250 km. Je ne me suis servi que de ma Sofirn HS20 et ça s’est bien passé.

  • La puissance low en flood m’a suffit presque tout le temps comme je n’allais pas très vite. Autonomie de 45h dans ce mode d’après les données techniques de Sofirn. J’aurai pus m’en servir plusieurs nuits. Dingue.
  • A cette puissance la lumière n’est pas violente mais on s’y habitue bien.
  • Le support de la frontale m’a fait un tout petit peu mal quand j’étais tête nue. Peut-être que j’avais un peu trop serré le bandeau ? Au dessus de mon bonnet en laine, plus de problème.
  • Je ne me suis pas servi une seule fois du mode throw. Il faut dire aussi que je ne me suis pas perdu.
  • Dans le bus avant le départ, je me suis servi du mode moonlight à 5 lumens. Ça éclaire déjà bien. Facile à activer une fois qu’on a compris la manip.

Données techniques sur la Sofirn HS20

Mode d’emploi Sofirn HS20

Depuis la lampe éteinte

  • Appuyer sur un des bouton pour allumer la lampe. Maintenir la pression pour dérouler entre les 3 modes Low/Medium/High.
  • Triple clic pour verrouiller la lampe. L’émetteur throw se met à clignoter 3 fois pour signaler que le verrouillage est enclenché. Même procédure pour sortir du verrouillage.
  • Appuyer et maintenir pour entrer en mode éco (moonlight). Si l’appui est maintenu plus de 1 secondes la lampe passe en mode bas-moyen-haut.

Avec la lampe allumée

  • Un clic éteint la lampe
  • Double clic pour passer en mode turbo sur un des émetteurs. Clic simple pour quitter le mode turbo.
  • Clic prolongé pour défiler entre les modes.
  • Le triple clic fait des basculements entre émetteurs mais c’est inutile et contraire à la philosophie d’un interrupteur par émetteur.

Caractéristiques

• Led flood CREE XHP50.2. Température non indiquée mais probablement autour de 5000K.
• Led throw Luminus SFT40 (éviter l’option Samsung LH351D)

Puissance et autonomie

autonomie puisance Sofirn HS20
autonomie puisance Sofirn HS20

 

Annexes

Autre lampe du même genre 18650 à 2 émetteurs

  • Fenix hmr65r-t une lampe du même genre avec 2 émetteurs et 2 boutons, T pour trail d’après Fenix. Le seul truc c’est qu’elle est environ deux fois plus chère. La led throw est de la même marque, la Luminus SST40 pour la Fenix, Luminus SFT40 pour la Sofirn. Med flood à 70 lumens (plutôt pas assez) et high à 400 lumens (plutôt trop).
  • Szfeic SL35. On dirait une copie de la Fenix, je ll’ai découverte après avoir acheté la Sofirn. Vrai lentille TIR (c’est bien, un genre de nid d’abeille sur l’émetteur flood). Dommage le mode low en flood à seulement 20 lumens, pas de mode moonlight. Beaucoup plus chère que la Sofirn
  • Panda : russes donc pas tendances en 2023.

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