L’article de blog sur le matos est un grand classique des Spiners, Ann Green les recense avec le mot anglais qui correspond à matos : kit.
La liste du matériel obligatoire de The Spine est énorme (matelas, duvet, sac de bivouac, réchaud, trousse à pharmacie…) et c’est une partie importante du budget de participation à cette expédition. J’ai été sponsorisé par le Vieux Campeur qui m’a aidé avec une belle remise sur mes achats et il me manquait beaucoup de chose avant ma première tentative de Janvier 2016. D’ailleurs, s’il manque beaucoup de matos dans votre armoire ce n’est pas bon signe du tout quand à votre capacité de finir The Spine ou même The Spine Challenger et en 2016 je ne suis pas allé bien loin. C’est normal, cette course est censée être tentée par des montagnards aguerris, pas par des débutants sans aucune expérience et sans rien dans leur placards
Bon assez de préambule je vais essayer de ne dire que des trucs intéressants sur chaque point du matériel.
Chaussures.
Je suis parti avec mes chaussures préférées pour de l’ultra, les très fragiles Brooks Cascadia 11 et elles n’ont pas failli à leur réputation. Les voici donc explosées après seulement 190 kilomètres. J’espère que les Cascadia 12 seront plus résistantes.
Réflexions sur les chaussures.
- Pour le grand Spine, il me faudra 2 paires de Cascadia si je veux leur rester fidèle.
- Prévoir une paire avec au moins une pointure de plus pour la fin de la course car les pieds gonflent vraiment énormément sur ce genre de distance. Cette assertion très banale est discutable d’après Manu.
- Certains partent avec des chaussures de randonnée à tige haute et ça a l’air d’être une bonne idée en particulier pour ceux qui seraient habitués à ce genre d’équipement. Moi je suis habitué aux tiges basses alors je ne vais pas en changer.
- Débat au sujet de la fonction Gore-Tex. Pour moi c’est mieux d’utiliser des chaussures non étanche et d’utiliser des chaussettes Gore-Tex qui remontent jusqu’au genou, Manu préfère des pompes GTX, et j’ai vu un gars à Hebden qui n’utilisait ni l’un ni l’autre. pour ceux qui n’ont pas d’avis personnel, je crois que les chaussettes Gore-Tex dans les chaussures non GTX c’est vraiment mieux.
- La préparation des pieds est un sujet majeur de la préparation physique pour The Spine. Moi j’ai ritualisé ce que j’avais commencé à faire pour la TDS : enduire de crème NOK mes pieds matin et soir une semaine avant le départ. Je crois que ça m’a assez bien réussi. Il y a aussi moyen de retrouver ses petites affaires à chaque check point (environ tous les 100 kilomètres) et prévoir de se réenduire de NOK à chaque fois que c’est possible n’est probablement pas idiot.
Chaussettes.
J’ai utilisé 2 paires de Sealskinz country sock. Ce sont des chaussettes chaudes avec un peu de mérinos à l’intérieur, pourvues d’une membrane Gore-Tex et qui remontent jusqu’au genou. C’était super pour les conditions qu’on a rencontré. Pour ceux qui sont partis le lendemain pour le grand Spine, je crois que ça n’aurait pas été génial pour traverser des rivières avec de l’eau jusqu’à la ceinture. Notez qu’on ne les trouve qu’en couleur verte car « Heather greeen colour works well with most tweeds ».
Yaktrax.
J’ai passé des heures entre les différentes échoppes du Vieux Campeur pour repartir avec cet équipement. Les Yaktrax RUN c’est un genre de ressort à l’arrière et 6 petites pointes en carbone à l’avant. Cela s’enfile par dessus n’importe quelle paire de pompes.
- D’après Manu c’est trop fragile pour The Spine et il a démoli des Yaktrax sur une Sainté Lyon.
- Bêtement je ne m’en suis pas servi alors que sur les dalles verglacées d’après Hebden Bridge cela semblait être l’occasion rêvée.
- Cela fait partie du matériel obligatoire mais je suis tellement tétanisé quand le sol est verglacé que je préfère avancer tout doucement en me servant de mes bâtons.
Guêtres
Un problème avec les Cascadia st que leur semelle et quasiment plate et qu’il n’y a pas de redan (on écrit aussi redent, décrochement venant briser la continuité d’un profil) pour faire passer la lanière ou le câble inférieur des guêtres.
- En 2016 j’étais parti avec des Millet Stop Tout qui n’ont pas de lanière qui passe sous la semelle de la chaussure mais qui ne sont pas du tout adaptées à des chaussures à tige basse comme les Cascadia, en effet elles n’empêchent absolument rien de se faufiler dans les chaussures.
- En 2017 je suis parti avec des petites guêtres Slab Salomon qui étaient d’une part trop petites pour mes chaussures et d’autres part avec une sangle pas terrible qui passe en dessous des chaussures. Juste bien pour passer le « kit check » et nul en pratique. Elles se sont assez vite barrées et j’ai eu très peur de perdre une de mes chaussures au fond d’une tourbière car les guêtres sérieuses ont aussi cet intérêt majeur : empêcher de perdre ses pompes au fond d’un bourbier.
- Pour 2018 je vais faire comme Manu qui utilise des guêtres avec un câble en acier avec ses Cascadia. Il se plaint que son câble est tout abîmé après The Spine mais au moins il n’a pas risqué de perdre ses pompes au fond d’un bourbier.
Cuissard Skin
Je m’en suis servi comme d’un caleçon. J’aime beaucoup le cuissard Skin A200 qui évite bien les frottements au niveau des couilles, du cul et des cuisses. J’aurai cependant du mettre de la NOK au niveau du pli entre les fesses et les cuisses car cette partie était en sang à l’arrivée.
Collant sans pieds en Mérinos.
L’an passé j’étais parti avec un mérinos qui n’arrêtait pas de tomber et c’était vraiment très pénible. Cette année j’ai fait attention d’en choisir un bien moulant et il aura été parfait. C’est un Trekmates Merino Elite Long Johns – 196 grammes en taille L. Un genre de braguette sans zip marrante mais qui fais très « dessous » et pour une raison qui m’échappe me fait penser à John Wayne dans le western préféré de mon père « Chêne ». Je l’ai gardé pendant les 56 heures de mon épreuve.
Pantalon Gore-Tex
Encore du matériel obligatoire mais celui là est vraiment utile. J’ai porté mon pantalon étanche sur la ligne de départ et je l’ai gardé jusqu’à la ligne d’arrivée, je n’ai jamais eu ni chaud ni froid au niveau des jambes. Pour moi c’est la situation idéale quand il ne faut pas enlever son sac à dos pour ranger ou prendre un vêtement. J’ai utilisé un pantalon Gore-Tex Active Salomon. Il est bien pour le bas avec juste une ouverture fermée par 3 pressions qui permet d’enfiler le pantalon sans retirer ses chaussures, assez léger avec 190 grammes mais pas du tout agréable à utiliser à cause de son absence de braguette et aussi de son mauvais système de ceinture avec un lacet vaguement élastique qu’il faut dénouer et renouer à chaque fois qu’on veut pisser. Quand c’est mal serré le pantalon a tendance à retomber et il faut encore s’arrêter pour refaire le nœuds.
C’est le matos le plus insatisfaisant de ma panoplie et j’ai profité des soldes de janvier pour trouver un remplacement pour l’année prochaine : le pantalon Eider Target en Gore-Tex active avec une braguette et une ceinture élastique à tester.
Première couche du haut.
Ma stratégie est toujours la même. Une couche mérinos collante à manche longue, col montant un petit peu et zippé. J’adore cette matière, j’ai changé à Hebden mais j’aurais pu continuer sans changer tant mon T-shirt mérinos ne semblait même pas humide. Le zip est important pour moi pour pouvoir réguler la température sans changer de matériel. Le col montant zippé c’est un peu comme un buff amovible et c’est beaucoup plus pratique et fonctionnel autour du cou.
Couche chaude.
Traumatisé par des récit de Spiners qui ont dits qu’ils avaient fini avec 5 couches en ayant toujours froids sur la dernière difficulté de la longue course (The Cheviot) je suis parti avec ma veste polaire Millet Roc High Loft et une doudoune Primaloft à capuche : Atomic Ridgeline dans mon sac. Je me me suis pas servi de la polaire et j’ai utilisé la doudoune Atomic seulement le troisième jour, quand j’avançais très lentement sur Cam End et quand un vent latéral me glaçait profondément. Je crois qu’il y a environ 400 grammes facile à alléger dans mon futur sac à dos en ne me chargeant que d’une couche bien chaude si les prévisions météorologiques ne sont pas apocalyptiques.
Cela dit je dois dire que je suis devenu un grand adepte du système « une couche, une fonction » et que ce que je préfère ce sont des vêtements qui n’apportent qu’une seule fonction mais qui l’apporte le mieux possible.
Veste Gore-Tex
Je suis parti avec ma précieuse Millet Trilogy en Gore-Tex Pro. Cette veste est très bien adaptée pour The Spine. La capuche est très bien (je dois pouvoir améliorer mon réglage) et surtout les zips sous les aisselles sont absolument indispensables. J’ai fait toute la course avec l’aération maximale et donc les zips ouverts. Je ne les ai refermé que le dernier jours sur Cam High Road quand j’ai eu froid. La veste a résisté à des frottements contre des fils de fer barbelés, le Gore-Tex Pro est vraiment bien résistant.
Gants.
Encore un sujet fleuve malheureusement. Je suis plus ou moins atteint du syndrome de Raynaud et mes mains deviennent vite inutilisables quand il fait trop froid, le sang ne circule plus, elles deviennent d’une couleur entre le violet le orange et le blanc, c’est très douloureux et pas moyen d’ouvrir une fermeture éclair donc difficile de s’alimenter et de continuer sans mains…
- En 2017 je suis parti avec ce que Camp fait de mieux en matière de gants étanches et chauds, les G Hot Dry que j’ai pris dans la taille recommandée par Camp (mesure de la périphérie de la main à la base des doigts…) mais je me suis retrouvé avec des gants trop petits pour moi que j’ai eu beaucoup de mal à enlever et encore plus de mal à remettre.
- Ces gants sont vendus comme étant parfaitement étanche. Je n’en doute pas mais comme j’ai les mains qui transpirent, je me suis retrouvé avec les gants trempés de l’intérieur. L’histoire des gants étanche est une histoire idiote pour moi. Cela dit même trempés ces gants restent assez chauds pour moi. A Horton, Mike a repéré ces gants trempés et me les a fait changer mais j’ai eu ensuite plus froid avec des gants secs en polaire qu’avec mes gants étanche trempés.
- Ces gants sont munis d’une sorte de sangle élastique. J’ai longtemps cru que ça devait servir à aider à les enfiler (tant j’ai de misère avec des gants trop petits) mais en fait non. On appelle ça un leash, on doit passer cette sangle autour de son poignet et quand on retire ses gants, ils pendouillent sans qu’on ait à les ranger. C’est bien pratique.
- Un autre point remarquable sur les gants est que pour moi ils devraient permettre de pouvoir continuer d’utiliser ses mains (au contraire de moufles qui compliquent pas mal de gestes) et il s’est avéré que pour pour 2 des principales fonctions des mains (s’alimenter et s’orienter en manipulant le GPS) j’ai à chaque fois du retirer ces bloody gants Camp. La prochaine fois, je crois que le système moufle sera plus adapté (beaucoup plus chaud et comme finalement il faut les retirer pour agir…).
- Dans mon sac il y avait aussi tout le temps des moufles en Goretex (Manu appelle ça des membranes) Millet Mountain 3L. Je ne les ai pas sortie parce que je n’ai pas eu froid aux mains et je crois que puisque mes gants Camp sont inutilisables pour les actions de base (naviguer, s’alimenter…) les moufles auraient été tout autant fonctionnelles. Reste que mes moufles ne sont pas « chaudes » et j’avais emporté des gants en polaire High Loft Millet sans doute pas assez chauds pour compléter les Millet Mountain 3L. Il se pourrait que des gants purement chauds soient encore manquants dans mon matos.
Cagoule.
C’est mon système de prédilection pour avoir chaud autour de le tête. Pour moi c’est mieux qu’un bonnet car ça englobe aussi le front, les oreilles, le menton et le cou.
En général les cagoules d’hiver ne laissent qu’une fente pour les yeux et prévoient plus ou moins la respiration avec des ouïes au niveau du nez et de la bouche. J’ai découvert à l’usage qu’il y avait 2 sortes de cagoules, des extensibles et des rigides. Les « rigides » sont catastrophiques, elles ne peuvent pas s’adapter et conservent toujours la même forme. Les extensibles permettent de passer d’une configuration « ouverture autour des yeux seulement » à « aération complète du visage » en passant aussi par les configurations extrêmes « bonnet » ou « tour du coup » . J’ai découvert sur le tas que j’en avais des 2 sortes. Ma cagoule Lafuma est catastrophique dans sa rigidité tandis qu’une cagoule extensible s’est révélé magique. Je n’en connais pas la marque sa composition c’est 70% polyamide – 25% laine (mérinos ?) – 5% élastane.
Lunette / masque
Le masque qui peut protéger la cornée des yeux du grésil qui peut aveugler les coureurs fait partie du matériel obligatoire. J’ai trouvé sur Private Sport un masque Hot’Z assez bien. Il est prévu pour améliorer la vue dans le brouillard et n’obscurcit pas trop le champ visuel. Je ne m’en suis servi que quelques heures au début du Challenger mais j’en suis très content.
Lampe frontale.
J’ai la Rolls des lampes frontales. C’est l’Armitek Wizard (version 3 – Premium Cree XPL Warm Light). Elle est hyper puissante, éclaire très bien pour courir sans zone suréclairée et est aussi capable de durer très longtemps. Vraiment le truc qui va bien. Je suis resté tout les temps (2 nuits de 16 heures) sur le fameux mode 100 lumens exclusivité de htmoi. J’ai changé de batterie à Hebden mais il se pourrait que cela n’ait pas été nécessaire.
Pendant l’ascension de Pen-y-ghent j’ai mis ma frontale à ma main car dans le brouillard l’éclairage frontal n’est pas du tout efficace. C’est Giles et Richard rencontré sur ce chemin qui m’ont donné cette très bonne idée.
Pour lampe frontale de sécurité je compte partir avec ma Nitecore Nu20 l’année prochaine.
GPS
J’ai utilisé un GPS Garmin Etrex 30 et bof.
- Habituellement j’utilise mon smartphone avec l’application Locus lorsque je suis confronté à un problème de navigation et donc cet Etrex que je possède pourtant depuis plus d’un an (un GPS autonome faisait déjà partie du matos obligatoire pour The Spine en 2016…) reste un matériel profondément inconnu pour moi.
- La première fois (de ma vie ?) que j’ai eu à m’en servir c’est juste après Hebden Bridge et je suis sur que Wijnand, mon collègue du moment, m’en veut encore tant j’ai été mauvais sur ce coup là. J’avais en effet rallumé l’Etrex après notre courte nuit sans faire gaffe qu’il ne captait pas de signal et qu’il switchait donc en mode démo. Dans ce mode démo (pour démonstration) il ne sert plus à rien et au contraire montre une carte qui ne correspond pas du tout à la réalité. Wijnand était perdu avec sa carte et je suis sur que ça l’a bien énervé que la grande technologie GPS ne fasse pas mieux. La honte.
- Peut après Wijnand est parti devant et je me suis retrouvé tout seul pour pas mal de temps (genre environ 30 heures) ce qui m’a permis de ne pas être stressé lorsque j’ai eu à me servir de mon Etrex.
- En fait je ne souviens pas bien des occasions que j’ai eu d’apprendre à améliorer mes compétences. J’ai un vague souvenir d’avoir fait une tentative lors du franchissement du chaos de Malham Cove mais sans que ce soit vraiment génial.
- Je sais bien par contre que, après m’être égaré sur les contreforts de Pen-y-ghent je me suis retrouvé à suivre un chemin indiqué par l’Etrex et alors j’ai réalisé qu’il y avait quelque chose qui clochait. J’aurais du être en train de gravir Pen-y-ghent et j’ai trouvé bizarre d’être en train de descendre. Mon problème c’était sûrement mes lunettes que j’avais abandonné au vingtième kilomètre et donc sans mes lunettes je n’avais pas repéré qu’il y avait une petite ligne rose qui indiquait le chemin parcouru et que c’était cette petite ligne que j’étais en train de suivre.
- Génial l’apprentissage sur le terrain, il n’y a que ça qui vaille. Cela dit si, par hasard, vous aviez l’occasion de vous entraîner dans la vrai vie, je vous conseille de ne pas vous gêner.
- Un truc bien avec l’Etrex est que quand il y a une bifurcation le bousin émet un petit BIP qui indique qu’on est bien sur la route. Le bazar est aussi censé émettre un son différent quand on quitte la bonne trace mais ça n’a pas bien fonctionné pour moi pendant The Spine Challenger.
- J’avais un petit accessoire vendu par Garmin qui permet de ranger l’Etrex sur une bretelle du sac à dos en le fixant avec un ruban velcro. C’est bien au point sauf qu’à la longue le truc glisse sur la bretelle et que la ficelle a eu tendance à s’enrouler autour de la pipette du bidon accroché à la bretelle de mon sac.
Sac à dos.
Je suis parti avec un OMM classic 32. C’est le sac le plus courant chez les Spiner’s. Il y a beaucoup à en dire.
- Le sac est équipé d’un petit matelas amovible que j’ai retiré pour gagner du poids.
- Je dois revoir mon réglage du sac. Les bretelles réglées court que j’ai utilisé sont bien pour avoir un meilleur accès aux bidons et pour que le sac ne branle pas en courant mais les inconvénients sont que la ceinture abdominale ne repose pas sur les hanches et qu’elle entrave les viscères. C’est peut-être pour ça que j’ai eu les épaules en sang à l’arrivée à Hawes.
- J’avais aussi embarqué un sac à l’avant, le OMM trio map pouch. Le système carte n’était pas compatible avec ma carte Harvey 1:40.000 mais j’ai vu Wijnand qui s’en servait bien avec la carte Pennine de Harvey. Ce sac est super pour moi. J’y ai stocké en particulier ma frontale et je l’ai aussi utilisé pour de la nourriture en complément des 2 poches de ceinture.
- 32 litres c’était trop de contenant pour moi. Le 25 litres suffit largement pour celui qui a du bon matos léger et peu encombrant.
- J’ai bien réussi mon coup sur un point : je n’ai jamais du ouvrir mon sac en course mais ça ce n’est pas vraiment la faute du sac.
Système d’hydratation.
Depuis quelque temps je suis adepte des bidons à pipette installé sur les bretelles à la mode MDS. C’est beaucoup plus pratique en course de recharger des bidons par rapport à une poche et c’est aussi beaucoup plus facile à nettoyer.
- J’ai testé plein de porte bidon de bretelle avant de trouver les porte gourde Camp qui sont super. Ils tiennent bien en place, ont une ouverture qui reste toujours bien ouverte, ne ballote pas trop (sauf quand on cours vraiment). Le seul reproche que j’ai à leur faire est qu’ils s’installent trop haut sur les bretelles de l’OMM. Il faudrait aussi que les bretelles de ce sac soient un peu plus longues.
- J’ai vu un gars qui avait fait un bricolage maison pour protéger du gel ses précieux bidons. C’est à envisager même si ça n’aura pas été utile pour le Challenger de 2017.
- Pour moi l’idéal serait un genre de holster qui permettrait de stocker ses bidons le long du corps, sous la veste. Cela permettrait de garder les boissons vraiment hors gel.
- Dans le genre d’astuces il y aurait celle de couper l’eau avec de l’alcool pour abaisser la température de la transformation en glace mais là je m’égare un peu…
Bâtons.
The Spine Challenger c’est la première course que je fais avec des bâtons. J’avais fait la TDS sans bâtons et sans problème particulier mais pour The Spine je n’ai pas eu envie de tenter le diable et j’ai fait ce qu’on me suggérait depuis longtemps. J’étais bien content de les avoir en particulier après Hebden Bridge sur les dalles verglacées.
Reste du matériel obligatoire.
Grosso modo il s’agit des trucs qui étaient dans mon sac à dos (réchaud Primus Lite+, sac de couchage Millet Alpine LTK 800, sac de bivouac RAB Survival Zone Lite, matelas gonflable Highlander Trek Lite Air Mat, trousse à pharmacie, canif, Spork…). Je n’ai pas eu à m’en servir et c’est très bien comme ça.