[Cr confrérie] Les 25 bosses à Fontainebleau

25 bosses

J’ai d’abord cru que cette petite balade de 55 kilomètres allait passer comme une lettre à la poste mais Oliv avait prévenu sur FB que ce ne serait pas une sortie de confrérie ordinaire. Le timing étant contraint par les horaires de nos billets de train, il allait falloir faire le plus vite possible tout le temps pour ne pas rater le train du retour. La difficulté supplémentaire et qui m’avait échappé lors de mon inscription était qu’une grande partie du parcours était impossible à courir, comme sur la photo prise par Manu qui illustre cet article.

Quelques souvenirs en vrac.

  • Le train c’est une très bonne idée pour une sortie confrérie. Au retour en particulier, on est bien content de pouvoir se détendre et de prolonger la plaisir d’être ensemble. Le seul problème c’est que ça oblige à respecter les horaires des trains.
  • Dès la début, rythme très soutenu mené par Sylvain, le régional de l’étape. J’avais l’impression d’être à un entrainement de club aux Marchenelles, sauf que ça allait durer pendant plus de 8 heures. J’étais vite en nage et pourtant nous n’avons parcurus que 8 kilomètres pendant la première heure sur un parcours relativement roulant.
  • Aucune pose déjeuné ou autre de toute la journée, à peine quelques minutes pour s’attendre de temps en temps en haut d’une bosse. Bizarrement, je me suis bien fait à ce rythme qui n’est pas le rythme habituel de la confrérie. Heureusement que je ne fume plus car j’aurais eu du mal à trouver le temps d’en griller une ce jour là.
  • Au départ, je n’étais pas complètement rassuré sur mes capacité à tenir et j’avais peur soit d’abandonner sur blessure soit d’être le gars qui traine trop et qui a empêché les chevaliers d’être à l’heure pour le train du retour. Finalement ça s’est bien passé mais je pense que cela aurait pu aller un peu plus vite si je n’avais pas été là. Les 5 qui ont finis étaient vraiment bien fringants et je les soupçonne d’avoir un peu levé le pieds pour moi les dernières heures.
  • J’ai quand même trouvé assez de jus à un kilomètre de l’arrivée pour courir dans une montée légère du parc du château de Fontainebleau et relever le défis qu’on m’avait fait : aller chercher un vieux monsieur qui se trainait avec un caddy quelques dizaines de mètres plus loin.
  • Le parcours des 25 bosses est super. Il a été créé par les gars du CAF de Paris qui voulaient s’entrainer avant de partir en montagne. C’est féérique, j’ai très envie d’y retourner.
  • Le parcours entre la gare d’Avon et les 25 bosses est super aussi. Plein d’endroits magiques et peu fréquenté sur le parcours. Ne pas rater l’antre des druides qui vaut vraiment le détour.
  • J’ai énormément bu pendant la journée. Quasiment 6 litres d’eau. Heureusement qu’il y avait un cimetière pour se refaire en eaux car sinon j’aurais du abandonner.
  • Démarrage de la journée à la saucisse fumée de Montbéliard. Une saucisse au petit déj et 3 dans la musette. Avant la mi course je les avais toutes boulotées et j’étais globalement dans le dur. Les lipides pur n’arrivent pas bien à alimenter la machine quand le rythme est trop soutenu. Cette foi ci, elles sont mieux « passées » qu’au trail Bullygeois des tranchées.
  • Arrivé aux bosses, ayant fini mes Montbéliard, je suis passé à la pâte de fruits. Ça m’a donné un coup de fouet. Les glucides c’est euphorisant quand on essaie de s’en passer. J’ai enchainé les bosses avec fougue, c’était très agréable. Les chevaliers se sont inquiétés de ma santé et m’ont prévenu de ne pas trop en faire car un tel état était bien souvent passagé. Effectivement ça n’a pas duré et quand on est revenu sur des parties plus roulantes, j’ai du me forcer pas mal pour suivre le rythme de la confrérie.

Matos

  • Dommage que ma veste Salomon Gore Tex ne soit pas une taille plus grande. J’arrive à la porter au dessus de mon Camelbak Salomon mais c’est tout juste.
  • Mes Cascadia 10 étaient très bien. Certains les trouvent trop glissantes mais je ne me suis pas cassé la figure une seule fois de toute la journée. Par contre au niveau solidité ce n’est pas ça. Elles sont déchirées (trou béant) au niveau de la pliure au dessus du petit orteil. Je veux bien que l’hiver ait été fort boueux mais quand même, je ne les ai portées que très peu et pas toujours dans la boue (Trail des tranchées bien sec).

 

 

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