J’ai la chance de travailler au pied de la montagne de Wervicq, le meilleur endroit de la métropole Lilloise pour préparer un UTMB d’après Christophe Barbier (genre parc Duden à Bruxelles) avec un dénivelé positif par tour du bois d’environ 24 mètres dont une portion vraiment très raide. Les locaux utilise le joli mot de montagne pour ce qui est à peine une colline, on peut trouver ça ridicule mais je vous encourage à y voir un trait poétique.

Jusqu’à maintenant j’avais couru ces tours en donnant le maximum pendant le raidillon et en me reposant le reste du temps. Cela permettait de monter assez haut en fréquence cardiaque et était une manière plus ludique de faire des fractionnés courts.

Après mes petites expériences de trail (Trail Extreme Lillois 2012 et sortie Off La Grande Alliance) il semble qu’en trail (et surtout pour des ultra) il ne faut pas courir dans les fortes montées et se relancer souvent dès que ça devient plus facile. J’ai donc eu l’idée de programmer mon entraînement en marchant dans le raidillon et dans les fortes montées et en essayant de courir plus vite dans les descentes et sur le plat.

Objectifs de la séance :

• Améliorer ma marche rapide dans les montées raides.
• Améliorer ma capacité à me relancer quand c’est possible

Remarques :

• Mon rythme cardiaque est curieusement le même après avoir couru sur du quasi plat à 12km/h et après avoir gravi le raidillon en mode marche (152bpm).
• Se relancer juste avant une toute petite côte peut avoir un fort impact sur le rythme cardiaque (passage de 152 à 156) et c’est dur pour le souffle.

Pour comparaison.

• 7 tours dans le bois en mode fractionné / fartlek (à fond dans le raidillon) => 9.3km/h de moyenne.
• 6 tours dans le bois en marchant dans les côtes => 9.7 km/h de moyenne

Au niveau de la vitesse moyenne, sur ce parcours à l’entraînement le système avec de la marche permet d’obtenir une vitesse moyenne supérieure. Pour moi qui vient de la course sur route, ce résultat est très surprenant.