Putain, je ne vous raconte pas comme je flippe pour cette petite randonnée de presque 85 kilomètres avec un départ à 10heures du soir samedi prochain.

Jusqu’à ce soir, la principale difficulté que j’avais identifié était de sortir du gymnase après le deuxième boucle pour me lancer dans la nuit et le froid pour une troisième boucle.

Maintenant que les organisateurs de l’Origole viennent de publier ce petit tableau avec leurs barrières horaires je fais quelques calculs e t j’ai encore plus peur de ne pas faire partie des finishers.

J’avais estimé grossièrement que la troisième boucle pouvait se discuter aux alentours de 8h du matin, juste au lever du soleil, mais je vois que le départ pour la B3 (la troisième boucle) devra se faire avant 6h30. C’est dingue, beaucoup plus tôt que prévu. Cela correspond à une vitesse moyenne de 52,4 / 6h30 = 8.06 kilomètres par heure. Pour de l’ultra ce n’est pas rien et contrairement à ce qui m’a été annoncé, le mental ne sera pas le seul facteur de réussite de la course. Il faudra assurer mieux que ce 8 km/h dans les orties, ronces, ornières, gadoue et autres emmerdements. Donc il n’y a pas le choix, celui qui restera plus d’un quart d’heure dans le havre chauffé du départ de chaque boucle est un homme mort du point de vue fiinishage.

Ce soir, je me sens fort. Ça va aller, croyez moi…