Avec la confrérie, on ne fait pas qu’arpenter des champs de betterave comme lors du sympathique Poppy Tour (où mes Hoka Mafate Speed avaient énervé tout le monde) on fait aussi des randonnées urbaines (dans les 2 sens du terme) comme celle ci, tracée par Olivier dans Gand et ses parages.
Pour ce compte rendu voici quelques souvenirs de la journée :
- Gand est une ville sublime. Ça fait bien longtemps que je la préfère à Bruges pour mes visiteurs. J’ai été très surpris de voir que globalement cette ville n’est pas connue des confrères pourtant vivant quasi tous a environ une heure de ce joyau.
- Olivier m’a appris plein de choses sur Gand comme le fait qu’elle ait été épargnée par les 2 dernières guerres ou qu’elle ait pu être la deuxième plus grande ville du monde à la fin du moyen age.
- Olivier nous avait demandé de venir avec une vieille grole. Je m’attendais à une participation à une cérémonie en faveur des estropiés de la planète mais le truc s’est révélé bien plus trivial. La grole devait pouvoir être échangée contre une bonne pinte dans un des innombrables troquets du bled. Malheureusement on n’a pas pu vérifier car le troquet en question n’était pas ouvert quand on est passé devant.
- Le moment ou on est passé dans le quartier où des femmes offrent leurs appâts dans des vitrines en a impressionné plus d’un. On rigolait bien mais à ce moment là l’atmosphère s’est alourdie. Confrontation entre des confrères libres, épanouis et de passage avec des prisonnières, faussement enjouées, exposées dans la rue, et dont la journée allait sans doute être bien plus interminable que la notre.
- Chaque balade en confrérie donne l’occasion de rencontrer de nouveaux gaillards. Pour cette fois j’ai vraiment été content de rencontrer des gars du JCB (Jogging Club de Bully les Mines). Ils étaient 4 et j’ai bien discuté avec 3. Florian qui a perdu des dizaines de kilo en quelques mois, Hervé que je côtoie sur Facebook depuis pas mal de temps et Christophe qui se souvenait du moment où il nous avait doublé lors du dernier Ultra Tour de Liège. Ces gars organisent le Trail des Tranchées et j’ai appris qu’ils ne pourraient pas courir ce jour là en tant qu’organisateurs.
- La visite de Gand et de ses faubourg ne nous a pas entraîné dans aucun quartier où nous n’aurions pas accepté de nous établir. Les constructions sont très soignées et très basses. Même leurs HLM donnent envie. Beaucoup de villas avec piscine qui rappellent quand même que les Belges ne sont pas les meilleurs au niveau partage des richesses.
- Un moment particulièrement marrant de la journée aura été celui où nous nous fîmes proprement engueulés en flamand par 2 vielles grand mères car nous étions en train de piétiner un grillage pour quitter un genre de jardin public. Godfordam, qu’est ce qu’elles racontent ?
- Sur la fin du parcours (on préfère parler de trace en Confrérie) on a eu le droit a une sublime traversée de marais. Je dis sublime parce que depuis que je suis tout petit on m’a toujours prévenu contre les aventures dans les marais. En bas de la ferme natale de mon père il y avait un marais dans lequel on avait fait de la prospection minière. La tourbe y était si profonde que l’on pouvait y enfoncer une perche en totalité. Cet endroit m’avait été présenté comme particulièrement dangereux et donc pour moi, la traversée du marais avait la délicieuse saveur de la transgression. J’adore les marais, brumeux, putrides, peuplés d’hydracariens, mystérieux, dangereux et au milieu desquels on se demande si on va réussir à s’en sortir.
- Après l’arrivée et un final autour d’un parc naturel interminable (les 3 derniers kilomètres sont toujours interminables, c’est marrant) on a partagé la première et dernière bière du jour. Moment convivial uniquement perturbé par le klaxon d’une camionnette qui trouvait que l’on prenait trop de place pour nos libations.
- Lors du moment confraternel final j’ai obtenu la réponse à une question que l’on s’était posé une semaine avant à La Houppe avec Manu : comment afficher une boussole tandis que l’on est en train d’enregistrer un exercice. La réponse passe par un appui long sur le bouton « next » de l’Ambit3 pendant l’enregistrement de l’exercice…
- Pour le matos cette sortie de 59 kilomètres m’a donné l’occasion de tester des Skechers Go Run 3 et de voir que malheureusement cela n’aura pas amélioré la situation de ma malléole qui me fait souffrir depuis l’Origole.
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