Pour préparer la course The Spine qui se coure en janvier, il faut s’endurcir pour mieux résister aux conditions hivernales et aussi bien connaitre et savoir utiliser son matériel.
Donc en allant dormir sur mon balcon j’ai fait d’une pierre 2 coups et en plus j’y ai pris goût.
Dormir sur son balcon en plein hiver c’est tout bonnement génial. C’est l’aventure au quotidien, l’expédition polaire entre 2 journées de travail, la nuit à la belle étoile quand le commun des mortels dors sagement dans un lit, du grand air même en ville, des étoiles qui nous font rêver, le vent dans les cheveux, les nuages qui passent.
En fait toutes ces sensations et émotions m’ont tellement fait plaisir que je suis retourné sur mon balcon les nuits suivantes et j’ai bien envie de continuer d’en profiter tant qu’il fait un peu froid.
Matos
On ne se refait pas, voici les ingrédients nécessaires pour cette aventure :
- Un balcon. Ne craignez pas d’être vu, pendant l’expérience les honnêtes gens ne sont pas à leur balcon et vous êtes sur de ne pas être aperçu. Si vous n’avez pas de balcon, un jardin c’est bien aussi et plus représentatif de conditions expéditionnaires avec surement plus d’humidité.
- Une croute pour mettre en dessous du matelas gonflable. Si vous ne savez pas ce que c’est qu’une croute, demandez à un scout de votre entourage.
- Un matelas gonflable comme le Trekker de Fjord Nansen ou un Exped Downmat ou Synmat pour dormir confortablement et surtout vous protéger du froid venant du sol.
- Un sac de bivouac pour protéger le sac de couchage. Mon RAB Survival Zone Lite est parfait. Bonne résistance au vent et parfaitement respirant. Aucune condensation. Pas testé sous la pluie.
- Un sac de couchage adapté aux températures du moment. Mon Millet Alpine LTK 800 est parfait pour les conditions que j’ai rencontré. A pas loin de 0 degrés je n’ai ressenti aucune gêne alors que 0 degré c’est censé être la limite de confort. Peut être que c’est le sac de bivouac qui modifie les limites de confort ?