La confrérie c’est vraiment de mieux en mieux. Je m’épanouis généralement dans la fidélité et avec les confrères c’est particulièrement vrai. Cette sortie là était vraiment super car, comme le terrain ne se prêtait pas vraiment à une belle sortie, on a compensé par de la bonne camaraderie, et on a passé une très bonne journée.
- Le chiffre 13 était celui du jour : 13 confrères, ma treizième sortie, et je suis momentanément le treizième chevalier …
- On a bien rigolé au début de la journée avec quelques traversées de fossés assez compliquées. Plein d’orties, de boue, d’odeurs de putréfaction…
- Génial ravito chez Jean Michel. On ne s’y attendais pas et c’était super, bière, saucisson, sandwich à volonté, que demande le peuple ? Merci Jean Mich.
- Putain de veste Gore Tex Millet Trilogy. C’est la deuxième fois qu’elle me ridiculise en confrérie (notez bien que j’adooore le ridicule…). La première fois c’était lors de la sortie dans la vallée de la Chevreuse et la deuxième c’était donc dans les Weppes. A 2 minutes du départ une averse inopinée nous pousse à endosser nos vestes imperméables et alors que j’enfile la Trilogy qui fait marrer tout le monde, le zip me reste dans les mains et je jure comme un charretier. Tout le monde rigole encore plus. Ce n’est pas acceptable la défaillance d’un matos à 500 euros. Pour le ridicule, je continue dans mon étude et je n’arrive toujours pas à comprendre de quoi il s’agit en fait.
- Dans le genre ridicule j’avais oublié de partir avec mon chapeau Thaï. Beaucoup me l’ont fait remarquer et je les rassure ici, la prochaine fois je ne compte pas l’oublier…
- On a pas mal évoqué les 10 Peaks cette année. On est 4 confrères à y partir cette année (Ben, Domi, Simon et moi) et on y pense beaucoup. Pour moi c’est un très gros morceau surtout quej’ai raté le truc l’an passé, cette année je flippe et je sais que les 73 kilomètres et 5600 mètres de D+ du bazar sont plus durs à avaler qu’ils n’en ont l’air sur le papier. C’est sur en tout cas qu’on va se régaler cette année…
- Même si la trace est nulle personne ne râle car tout le monde se régale. Haïku (5-7-5 à lire en un souffle) :
La trace est nulle
La confrérie se régale
Quelle belle journée - J’allais oublier les poilus de Fromelles. Une bataille de la guerre de 14 où plus de 5000 australiens et anglais ont perdus la vie. C’était en 1916 et on était donc dans l’année du centenaire. Moment émouvant pour nous. Ça nous rappelle aussi la belle sortie du Poppy tour avec les Bigorex.
- On était sur les terres du guide du jour (Jér) du ravitailleur du jour (Jean Mich) mais Ben est celui qui m’a le plus éclairé sur les contrées traversées. Il s’agissait des terres de son enfance et là où je voyais un recoin boisé il expliquait qu’il s’agissait d’une friche industrielle et quand on est passé devant la baraque d’un sinistre néonazi tué par sa fille il m’a parlé de TF1 et de ce sujet devenu marronnier…
- J’ai aussi découvert que le champion de CO (Course d’Orientation) du club dont on m’avait déjà parlé était en fait Max, le développeur d’applications de pointe. JE suis vraiment content de cette nouvelle connexion.
- Le ravito final est particulièrement réussi. On n’est pas trop nombreux, on a fini assez vite et on a donc plus de temps que d’habitude, une belle rousse joue au foot, Gégé le blessé nous a rejoint, il pleut mais pas trop, la bière est bonne, les guides évoquent leurs souvenirs, les derniers arrivés se régalent, la bière est tiède mais personne n’en a cure…