Cet article complète le check list de préparation de trail déjà publié. Sur cette belle sortie voir aussi mon CR Grande Alliance.
Ce qu’il faut absolument revoir.
- Mes gants Gore running Wear Essential avaient l’air bien chaud dans le magasin mais après 8 heures dans le vent et le froid c’est comme si j’étais sorti mains nues. Il faut dire que je traîne une maladie de Raynaud qui fait que ma circulation se ralentie dans mes extrémités lorsque la température baisse. A l’arrivée au parking je n’avais pas du tout mal aux mains et je croyais que tout allait bien jusqu’à ce que j’essaie de retirer mon sac d’hydratation maintenu par devant par 2 élastiques : impossible de me servir de mes mains. Il faut absolument que je me procure des grosses moufles en Goretex pour la prochaine sortie hivernale (je compte aller voir dans les boutiques du genre surplus militaires).
- Pas assez de nourriture. j’avais prévu 6 barres d’aliment pour l’effort (des mule bar) en faisant le calcul, une barre pour 10 kilomètres. En fait c’était tout juste pour les 45km et j’aurai fini en hypoglycémie complète si on avait réussi à faire les 65km. Ma prochaine règle pour une sortie en pure autonomie sera 2 barres pour 10 km + un bon casse dalle pour le midi.
- Pas assez de flotte : je suis parti avec les 1,5 litres de ma poche en comptant pouvoir la reremplir par exemple aux robinet des cimetières. Le problème est qu’en angleterre il n’y a pas de robinets dans les cimetières et que même s’il y en avait eu, 34 personnes qui prennent 2 minutes pour faire le plein de leur camelbak, cela fait une heure de perdu. Il faudra donc que je prenne aussi des bidons ou des bouteilles (au moins un litre) en plus pour la prochaine sortie.
- Sensation désagréables au niveau du tendon d’achille, heureusement sans séquelle apparente dans les jours qui ont suivis. C’est mon point faible, je me demande si mes pompes de trail sont bien adaptées. A revoir après le trail des poilus.
- Là je ne peut pas faire grand chose (à part acheter une Garmin Fenix) mais la limite à 150 points du Keymaze 700 trail est une vrai catastrophe en ce qui concerne la navigation. Heureusement que je n’ai pas eu à me préoccuper de trouver mon chemin (grâce à Nono et à Tof qui ont limité grandement le jardinage). Exemple de situation où la navigation est complètement à l’ouest : quand on suit une trace parallèle mais mauvaise (genre on est sur la crête alors qu’il faudrait être dans la vallée) ou lorsque l’on se retrouve devant une bifurcation en patte d’oie. Il faut vraiment que D4 lève cette idiote limitation de son GPS de trail.
Ce que je pourrais ajouter à ma panoplie.
- Quasiment tout le monte portait autour du coup (et souvent sur le tête) un ou 2 buff. Beaucoup portait le buff des finishers de la Bouillonnante ou d’autres trails. Ça a l’air bien pratique
Ce qui a bien été.
- Ma softshell Adidas a été parfaite. J’avais ouvert les zip en dessous des bras dès le départ et je n’ai pas eu à les refermer. Le truc respire suffisamment pour que je ne me sente jamais trempé avec. La journée a été humide (pluie fine au début et neige sur la fin) mais la couche extérieure a toujours semblé rester sèche. Les poches de poitrine sont très pratiques (appareil photo + clop), mais il faut protéger dans un sachet de congélation les trucs qui craignent l’humidité. Le zip monte assez haut et cela permet de protéger le cou Seul regret : pas d’accès pour se réchauffer les mains, j’ai du passer par le bas au niveau de la ceinture et ce n’est pas bien pratique. Il faudrait que je teste cette veste sous une pluie battante, si ça se trouve elle rend inutile la veste imperméable et respirante.
- Contrairement à ce que j’avais prévu, je n’ai pas laissé mon bas long dans le sac et je suis parti avec 3 couches en bas (slip + short de compression Skin + collant long léger). Je n’ai pas regretté et je n’ai pas du tout eu froid aux jambes pendant les 8 heures. Apparemment le collant long lourd spécial hiver n’est pas nécessaire.
- Mon nouvel hydrobag Salomon Skin Pro 10+3 est très agréable à porter. il ne ballote pas, le tuyau de la gourde est facile à atteindre, les petites poches en mesh au bas des bretelles permettent de stocker pas mal de barres et de gels (même si on n’y accède pas très facilement en courant), j’ai utilisé un des 2 porte bouteille sur les bretelles comme poubelle pour les papiers des barres énergétique et l’autre pour y mettre mes lunettes. Le système d’accrochage des élastiques sur la poitrine pourrait être revu. Si j’avais été tout seul j’aurais du rentrer en France avec le sac sur le dos, en attendant que mes mains se réchauffent, car avec les mains gelées, le décrochage du sac est strictement impossible (les clips des élastiques de devant sont trop compliqués à défaire)
Ce dont j’aurais pu me passer dans le sac à dos.
- La batterie USB complémentaire n’a pas été nécessaire. Mon téléphone (qui enregistrait la sortie dans Endomondo) est descendu à 47% de sa batterie après les 8 heures de sortie, il y avait encore de la marge et le Keymazez, avec ses 16 heures d’autonomie ne nécessitait pas de recharge en course.
- Les vêtements de rechange : quand on part pour un Ultra on essaie de ne pas perdre de temps avec des changement de garde robe.
- Veste imperméable. Il faut que je vérifie les qualité imperméables de ma softshell mais il il se pourrait bien que je puisse m’en passer.