La confrérie des horizons a un passé chargé avec ce parcours particulier, dans la jardin du grand maitre. Sur 4 départs, seuls 2 avaient été complétés.
Nous nous sommes retrouvés à 8 sur la place de Sainte Cécile pour le départ de minuit. Le départ à minuit c’est un peu nul (on serait mieux dans son lit à cette heure là et on ne va rien voir du paysage pendant les 7 heures du début de l’épreuve) mais c’est justement parce que c’est nul que c’est bien (c’est dur de lutter contre le sommeil, c’est dur de trouver l’intérêt du truc…). Il n’y avait là que des confrères aguerris qui savaient à quoi s’attendre. Pas de nouveau pour cette sortie nocturne.
Le parcours
On est parti le long de la plage vers le nord et avant d’atteindre l’embouchure de la Canche on a fait une petite incursion dans les dunes de l’espace naturel de la Baie de la Canche. De très très nombreux tiques nous y attendaient là. Chacun a eu le droit à se demi douzaine de compagnons affamés. Ces tiques nous ont donné l’occasion de parler de la maladie de Lyme et de discuter du genre de la bête. Pour ceux qui se posent encore la question voici la réponse : tique est un nom féminin (contrairement au morpion…).
Après la rencontres de ces petites femelles, nous avons un peu jardiné et failli traverser un marais qui nous aurait mis l’eau jusqu’au cou (genre ce qu’on a eu à la fin de la sortie à Gand).
On est ensuite tombé sur un sublime champ d’éoliennes. Le champ était en panne sauf une éolienne magique qui tournait doucement, chuintait bizarrement et clignotait beaucoup. Ambiance guerre des mondes dans la brume nocturne.
On est ensuite passé sur une colline calcaire qui surplombait une cimenterie. Endroit sympa et Olivier nous a fait assez peur avec ses collets. Heureusement pas de collet pour nous cette nuit là.
Ce fut ensuite le tour de l’ascension du mont Saint Frieux qui est la dune la plus haute de France (plus haute même que la dune du Pila). Comme il faisait nuit noire personne n’a pu profiter du paysage surement sublime que l’on peut apprécier du haut de ce sommet.
Après ce fut une assez longue série de lignes droites avant d’atteindre le château médiéval d’Hardelot. Un château trop rénové pour moi et qui a perdu beaucoup de son charme mais il vaut le quand même le détour.
Le final s’est déroulé sur la très longue plage qui relie Hardelot à Sainte Cécile. Olivier a voulu qu’on essaie de boucler la boucle en moins de 8 heures et on a tous « foncé » sur le sable mouillé. C’était le chevauché fantastique, on a tous tout donné pour un objectif complètement futile et vain. Olivier trouve toujours des métaphores nouvelles pour encourager la confrérie dans le final de la sortie. Ce jour là c’était la métaphore de la galère « souquez ferme… » et ça a bien marché. Même pour Fabrice et son entorse épouvantable.
A 100 mètres de l’arrivée, le petit groupe de tête a stoppé la chevauchée car l’histoire des moins de 8 heures compte moins que le respect de la règle de la confrérie : on part ensemble et on finit ensemble.
Après l’arrivée petit pot habituel. Le baptême de Simon a été évoqué. Je ne lui ai pas dit quel risquait d’être son titre dans la confrérie. Pour le mien, si je pouvais choisir ce serait « Barde » car j’aime bien chanter les exploits de la Confrérie…
Matos.
Juste un mot pour dire que mes toutes nouvelles Adidas supernova riot 6 qui sont censée être plus solides que les Cascadia 10 sont bien des pompes agréables pour ce genre de distance.