C’est Ben et Vincent qui ont organisé cette sortie et c’était vraiment super. Le départ était fixé à 8h30 sur le parking du refuge du CAB (Club Alpin Belge) des falaises de Freyr.
L’endroit est bien connu des grimpeurs de la région car c’est là qu’on peut faire ses premiers (ou derniers) pas en falaise. J’y ai par exemple quelques souvenirs de mes années CAF comme par exemple la voie Wanted Grattons sur le rochers du Mérinos. Ça m’a fait très plaisir de redécouvrir l’endroit, plus de 20 ans après, avec la belle compagnie des confrères.
C’est habituel maintenant que l’on organise un petit bivouac la veille d’une confrérie et cette fois ci le principe du bivouac a été proposé à tout le monde. Vincent nous a ouvert les portes du refuge du CAB pour la circonstance et, contre toute attente, tout le monde a trouvé l’idée bonne et personne n’a rejoint au petit matin les 12 compagnons attablé la veille au Colebi, la friterie d’en face qui sert aussi des bonnes bières.
Après les frites du Colebi nous avons sympathisé avec toute une bande de grimpeurs plutôt allemands. Il y a avait là, en particulier, une charmante teutonne qui allait le lendemain installer une immense slackline avec son copain. C’était bien sympa, l’un des 3 Seb n’avait pas capté qu’il fallait un sac de couchage et un matelas si on voulait pouvoir dormir sur les planches des paillasses du refuge, pour ma part j’avais préféré aller dormir à la belle étoile dans les fourrés du coin par ce que j’adore retrouver ce plaisir incommensurable de dormir comme une bête (bien équipée quand même hein) dans la nature.
Donc le matin, personne ne nous ayant rejoint à l’heure du rendez vous, nous sommes partis à 12 sur cette belle trace. On a d’abord tournicoté dans les falaises de Freyr et Vincent nous a nommé tous les principaux rochers du coin et expliqué la différence qu’il y avait entre couenne et grande voie. On est aussi passé par une jolie petite grotte, 2 fois sur le trottoir aménagé entre la Meuse et le pied du rocher de la Tête de Lion et on a vu les allemands qui commençaient à installer leur slackline.
On a ensuite descendu le long de la Meuse jusqu’à Dinant ou nous avons fait un petit tour sur les quai et dans les ruelles de cette très belle ville. Nous somme ensuite monté sur le coteau qui surplombe la ville avant de redescendre sur les rives de la Meuse que nous avons remontée jusqu’à l’embouchure de la Lesse mais bon, une numération des lieux parcourus ne présentant pas trop d’intérêt, vous pourrez toujours récupérer la trace sur le site de la Confrérie si c’est ce qui vous intéresse…
Donc pour faire un compte rendu « à ma façon » voici quelques souvenirs que je voudrais bien conserver.
- Le pique nique dans la gare privée du roi Léopold II était génial. Merci Ben pour cette découverte. On était bien comme des lézards au soleil dans les herbes folles. Une halte royale comme l’ont remarqué plusieurs confrères.
- On a souvent couru dans les longs faux plats montant pendant cette confrérie. Jér y a laissé son genou, il s’est fait un strapping à mi course et à fini en claudiquant provoquant l’admiration de tous.
- Le long de la Lesse on passe par le parc de Furfooz qui mériterait bien d’y revenir en famille avec en particulier le sympathique Trou des Nutons (les Nutons sont une genre de lutin dans le folklore wallon).
- La veille, Ben nous avait fait passer en voiture par un petit bois où il avait repéré qu’il pouvait y avoir des chasseurs. Malheureusement une chasse était annoncée pour notre jour et on a du faire un passage par la plaine au lieu de parcourir les bois de Férage.
- 3 jours avant j’avais ressenti une douleur un peu aiguë dans la cage thoracique lors d’une séance très soutenue dans les bois de Wervicq. J’étais un peu inquiet toute la journée de savoir si mon vieux cœur allait tenir jusqu’à la fin. Je me serais bien passé de ce stress…
- 2 semaines avant, en Zélande, JD avait traîné la patte et s’était fait un peu sermonné à la fin. Heureusement pour lui et pour nous, il était en forme ce jour là.
- Beaucoup de jeux de mots avec les toponymes locaux (le guide Dinant, Lesse tomber, Givet, la photo top less…) pour égayer la journée.
- A un kilomètre de l’arrivée on jardine dans la vallée du Colebi. L’endroit est superbe avec des marmites de géant au fond d’un vallon escarpé, Vincent nous parle du rappel du Colebi et Benoît a perdu son sens de l’orientation.
- Pot final avec adoubement du 3° Seb dans le belvédère près du refuge. On est bien, on repère la slackline des allemand (quel gas), le CAF nous offre une caisse de Caracole (bière locale) et on regrette un peu qu’il n’y ait pas plus de passage dans ce cul de sac (ah les promeneuses de la plage de Vrouwenpolder…).