Et voilà encore une super journée de pur bonheur avec la Confrérie. On était bien tous ensemble ce jour là. Le fait que ce ne soit pas tout à fait ma première sortie avec eux renforce encore les plaisirs du jour. Ça n’a l’air de rien mais la confrérie ne se résume pas à « on part ensemble et on finit ensemble ». Rassurez vous confrères, je ne vais pas livrer de secrets sur la place publique… Il y a toute une série de codes aussi subtils que changeants qui font que la confrérie est ce qu’elle est.
Bon voilà pour ce jour là on s’est bien marré et voici quelques trucs dont j’aimerai bien me souvenir et que j’espère que je relirais avec plaisir dans quelques années :
- Un parcours sublime, très très agréable avec des bois, une ville superbe qui donne envie d’y revenir (Thuin), des coteaux, des canaux, des jacinthes des bois, des anémones, une abbaye en ruine, des belges…
- Les belges se portent bien et leurs femmes sont assez rondes.
- Parmi les bon mots du jour il y a eu le franchissement de l’Eau d’heure qui ne sent pas bon.
- Olivier s’était explosé le genou semaines avant et il s’est ramassé bêtement sur des gravillon à mis parcours. Sa plaie était sublime de goritude.
- Le veille on a bivouaqué dans les bois avec Simon. C’était génial de dormir à même les feuilles de la forêt avec les arbres au dessus de la tête. Je n’ai pas très bien dormi. La prochaine fois il faudra que j’attache mes affaires dans un arbre pour ne pas craindre quelles soient emportées par un sanglier. Contrairement à ce qu’on pourrait croire, les araignées et les limaces ne semblent pas trop s’intéresser aux humains qui dorment dans les bois. C’est une bonne nouvelle.
- A un moment j’ai cru voir des porcs alors que c’étaient des vaches aux fesses bien rebondies dans l’herbe haute. C’est devenu un gente de running gag dont je me serais bien passé.
- Je me suis pris une putain de branche en pleine figure. J’ai failli y laisser mes binocles. Les confrères ont été atterrés par ce qui avait pu se passer tant la branche était énorme, basse et évidente. En fait je regardais mes pieds et mon chapeau à large bord a fait le reste. Je me suis retrouvé le cul par terre et cela a donné lieu à un nouveau running gag « Branche » crié à tors et à travers… Ce gag là m’a bien plu.
- Séquence survie avec le ravitaillement en eau dans un cimetière repéré par Jérome au pied du terril à 10 kilomètres de l’arrivée. Comme on était censé partir avec assez d’eau pour finir, ce détour a failli être shunté sous prétexte que l’on n’avait pas que ça à faire. Marrant le débat et bienvenue l’eau fraiche.
- Gégé a été bien courageux. Il a en particulier du résister aux sarcasmes de Manu et ça c’est pas donné à tout le monde. Bravo Gégé.
- Le pot final a été bien réussi. Le spectacles des belges qui foisonnaient à cette heure dans ce coin a donné lieux à de nombreux commentaires bien marrants.
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Matos et commentaires sans intérêt.
- Chant du cygne pour mon sac d’hydratation. Le zip de la poche externe a rendu l’âme.
- Les Cascadia 11 ne valent pas beaucoup mieux que les 10 au niveau résistance du mesh. En plus j’ai eu chaud au niveau des métatarse et ça ce n’est pas agréable.