J’avais déjà connu ça pendant mes préparations marathon. Je m’étais par exemple déchiré un jumeau lors de la dernière sortie de fractionné avant un marathon de Paris.

Depuis que j’étais passé au ultra trail, j’avais l’impression que je gérait parfaitement ce sujet. Mon point faible de marathonien, mes tendons d’achille, ne faisait plus parler de lui. J’avais l’impression d’avoir des tendons en béton et rien de m’inquiétait du point de vue « santé ».

Mais voilà, je crois que j’ai bien exagéré ces dernier temps. J’ai enchainé les efforts soutenus cette année :

• 104 kilomètres du trail des Pyramides Noires fin mai
• Trail des coteaux de l’Aa en juin – 52 km
• 12 travaux d’Hercules lors du week end du 14 juillet – 116 km
• Sortie OFF avec la confrérie une semaine après, alors que je n’étais pas du tout remis des 12 travaux – 75 km

J’avais déjà ressenti un petit coup de mou après cet enchainement mais cela commençait déjà à aller mieux.

Le week-end d’après, j’avais décidé de me calmer et avait opté pour une petite sortie de rando-course avec Manu qui prépare l’UTMB de fin aout. Le genre de truc pas trop dangereux à priori.

Le problème c’est que Manu commence à être assez bien affuté et qu’il a vraiment la niaque dans les montées. Je me suis accroché, y ais pris gout, me suis senti pousser des ailes et voilà : angine de poitrine.

Je n’ai pas encore vu de cardiologue au moment ou j’écris ces lignes. J’espère que ce n’est pas un problème coronarien (artères bouchées). Je me dis que c’est peut-être juste mon cœur qui me signale qu’il a besoin d’un peu de repos. Cet article me donne quelques espoirs. En tout cas, ça m’apprendra à faire le malin.