Meneur d’allure sur le marathon de la route du Louvres

meneur allure

Jamais je n’aurai pensé être jamais meneur d’allures lorsque j’essayai vainement de grappiller des minutes de marathon en marathons mais maintenant que le marathon ne m’intéresse plus, ce n’est plus la même histoire.Lorsque cet hiver Olivier a cherché des volontaires pour faire les meneur d’allure au prochain marathon je n’ai pas hésité une seconde. Voici quelques raisons en vrac :

  • J’aime bien les trucs inutiles et meneur d’allure c’est pas mal. On ne risque pas de faire des trucs aussi utile que d’améliorer ses performances.
  • J’ai eu l’impression de beaucoup « recevoir » lorsque je me suis mis à la course à pied. Meneur d’allure c’est aussi une manière de « rendre » à la « communauté » ce qu’elle m’a apporté au début.
  • C’est un sacrifice et j’adore les sacrifices.
  • On y gagne des points de karma dans la hiérarchie informelle du club (je plaisante, on s’en fou chez les traileurs).
  • Je n’avais rien de particulier de prévu pour ce dimanche là.
  • J’ai un collègue qui rêve de franchir la barre des 4h30 au Marathon et ça me donnait l’occasion d’essayer de l’y aider.

Finalement je ne regrette pas du tout cette belle journée. Voici quelques souvenirs en vrac.

  • C’est vraiment compliqué de se coller sur un rythme comme celui qui mène à finir un marathon en 4h30. J’ai vraiment essayé de coller à ce rythme mais il est définitivement trop lent pour moi.
  • Cet exercice est excellent pour améliorer son « fond ». A la Maxi Race 15 jours plus tard j’ai eu l’impression que l’exercice m’avait été profitable.
  • Sur la ligne de départ j’ai rencontré une charmante jeune femme qui venait de Corbie. Je ne l’ai pas revu par la suite.
  • Tomy, un gars qui a décidé d’arrêter le kite surf et qui était bien marrant.
  • Seb, un petit gars très sympa et assez effacé.
  • Michel, mon collègue qui a flanché malheureusement au 35° kilomètre mais qui a quand même battu son record personnel juste avant de tomber dans les pommes et de finir aux urgences.
  • Macathy et son dyno. Des copains de Facebook que j’ai eu plaisir à rencontrer sur le tarmac. Il avaient plus ou moins fini les 100 kilomètres de Steenwerck juste 2 jours avant !
  • Sur le retour j’ai pris le train avec Seb, un copain d’Olivier déjà rencontré en confrérie. On a profité qu’on se connnaissait peu pour avoir des conversations assez intimes et j’aime beaucoup ce genre de situation.

Vivement l’année prochaine, j’espère que je pourrai réitérer l’expérience.

 

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