Dans leur introduction du bouquin » The Paleo diet for athletes », Cordain et Friel tordent le coup à la crainte que l’on pourrait avoir sur les effets à long terme du régime paléo sur la santé. L’idée est que si les hommes préhistoriques ne vivaient pas vieux c’est peut-être qu’ils se nourrissaient mal.
Voici quelques contre arguments livrés par ces auteurs :
- Les hommes préhistoriques ne vivaient certainement pas vieux en moyenne mais c’est en particulier du à une forte mortalité infantile, à l’absence de médecine moderne et à une vie bien plus exposées aux aléas naturels que la notre.
- Beaucoup de récit des grand explorateurs (Cook…) présentent des peuples « primitifs » comme en très très bonne santé avec des individus âgés en très grande forme physique.
- Les tribus encore existantes et qui suivent (ou suivaient) des régimes paléo (au moins au sens chasseur / cueilleur) présentent une meilleure capacité pulmonaire (VO2 max), un plus bas taux de graisse dans le corps, une pression artérielle bien plus basse (en particulier les personnes âgées – pour les Yanomamo qui ne connaissaient pas le sel), et des niveaux de cholestérol sanguin beaucoup plus faibles que celui de l’américain moyen.
Compte tenu de tout ces arguments, il n’y a donc pas de danger à suivre un régime paléo, même si on n’est pas un athlète de haut niveau…