Il me fallait une gourde pour partir avec du Peronin et de l’eau claire dans mon camelback. Il fallait aussi que cette gourde tienne dans une des pochettes de bretelle de mon sac d’hydratation Salomon. J’avais en tête le genre de truc que tous les gars emmènent au Marathon des Sables.Ce look « marathon des Sables », je le trouve vraiment ridicule mais au point où j’en suis dans ma pratique de l’ultra trail, je n’en suis plus malheureusement à cela prêt.
Salomon ne semble pas vendre ce genre de bidon et j’ai donc choisi celui de Raidlight. Il tient parfaitement dans les poches de bretelle de mon sac à dos. Il y a aussi une petite pipette qui permet de boire en courant sans sortir le bidon de sa pochette (et le corollaire est encore mieux, pas besoin de perdre du temps pour ranger le bidon après avoir bu). 2 valves permettant d’équilibrer la pression dans le bidon quand on pompe du liquide. La valve bleu sur la pipette permet de fermer le bidon.
J’ai failli reporter au magasin cette gourde car je n’arrivais pas à pomper sans avoir ouvert cette vanne. Stupide mais en parler vous évitera peut être d’avoir des sueurs froides en compétition si vous n’avez pas testé le bidon avant de partir. L’ouverture peut se faire assez facilement en attrapant la pipette avec les dents.
Test terrain
Je suis parti avec cette gourde remplie de Peronin lors d’une sortie longue de 4 heures. Voici quelques observations suite à ce test.
- Le bouchon du bidon se dévisse bien. Bien plus facilement que celui de mon autre gourde Ultraspire Isomeric Magnon et c’est vraiment bien pour une utilisation en ultra où on peut facilement perdre toute forces dans les doigts et dans les mains.
- Il faut compter en minutes pour le remplissage en Peronin. Note pour moi même : pas de panique le jour de la course, prend ton temps et n’oublie pas le rinçage du sachet de Peronin car il en reste toujours plein dedans sinon.
- Après avoir secoué pour bien mélanger le Peronin, libérer la valve et boire une ou deux gorgées pour éviter d’avoir à faire à un mini geyser de bouillie collante dans la gueule en courant.
- Le pompage est efficace. Beaucoup plus agréable qu’avec ma gourde Ultraspire qui donne souvent l’impression que le liquide ne veut pas sortir. C’est sans doute l’avantage des 2 valves sur le bouchon du bidon.
- Certains utilisateurs se plaignent de fuites. Je n’en ai constaté aucune.
Bidon ou poche à eau ?
Avantages des bidons :
- 2 bidons ont à peu près la même contenance qu’une poche à eau classique.
- Plus pratique à nettoyer et à remplir (pas besoin de retirer le sac à dos).
- Possibilité d’avoir des liquides différents dans chacun des bidons.
- Libère de la place dans le sac à dos.
- Possibilité d’ajouter quelque part dans la ceinture du sac une petite gourde souple de 500 ml pour atteindre 2 litres sur soi.
- Des bidons dans les bretelles c’est vraiment mieux qu’un bidon dans la main ou à la ceinture. L’eau est toujours bien accessible.
Mais dans pas mal d’occasion je préfère 1,5 litres d’eau claire (avec éventuellement une ou 2 pastilles de Gu Brew, des sels minéraux électrolytique s) plus le bidon de Peronin. C’est ce que je vais faire pour le 104 km des pyramides noires. Pour ce qui est de la flotte, ma petite expérience d’ultra m’a appris que le mieux est préférable au bien.