Je crois que j’ai exagéré la semaine passée. J’ai battu mon record personnel de kilomètres parcourus en 1 semaine : 200 km.
116 km avec les 12 labours of Hercule samedi et dimanche, 10 km de récupération mercredi et 75 km avec la confrérie lors de l’Escale en Artois samedi dernier.
Dimanche j’ai glandé tranquillement sans me préoccuper d’autres chose que de rédiger mon compte rendu, tondre ma pelouse et bricoler dans Facebook. J’ai eu l’impression d’être en train de perdre mes cheveux en regardant le nombre qui étaient tombés sur mon clavier. Pas bon signe.
Lundi j’ai ressenti une fatigue générale et je me suis offert une pizza le soir car j’en avais ras le bol du régime paléo. Vraiment pas bon signe.
Mardi je sens mes genoux. Ce n’est pas douloureux du tout mais ce n’est pas habituel. J’avais déjà eu conscience d’avoir des genoux au début de la grande sortie de samedi dernier mais cette conscience s’était estompée sur la fin. Je ne sais pas si c’est bon signe mais des douleurs musculaires, en général, je suis content, ça veut dire que j’ai bien bossé. Par contre quand c’est articulaire, je me sens un peu démuni. J’espère que ce n’est pas le commencement de la fin.
Aujourd’hui j’ai rechaussé les Skechers car 3 jours sans courir c’est trop de repos pour mes mitochondries. Il parait (d’après Manu) qu’un athlète entrainé peut perdre jusqu’à 50% de ses mitochondries avec 7 jours de repos. Cette histoire m’obsède et m’encourage à ne plus m’arrêter. 4 petits tours sur la montagne de Wervicq à midi. J’aurais pu continuer mais c’était juste pour me dérouiller.
Ça y est, ça va mieux, je devrais recourir vendredi et faire une pose relative sur aout. Je commence à penser à mon prochain objectif : les 100 km des templiers en octobre.