[CR] Hoppe hoppe hoppe avec la confrérie

hop hop hop

Il y a un an, juste après la sortie confrérie Bon nouvel Enclus je me suis dit que j’allais essayer de proposer une trace nouvelle à la confrérie. J’ai cherché dans le pays des Collines que j’aime bien un coin qui n’ait pas encore été parcouru par les confrères et je suis tombé sur cette belle zone qui va de Flobecq au sud à Everbeek à l’est, Brakel au nord et le Muziekbos à l’ouest en passant par des bois importants comme ceux de la Louvière et de la Houppe.

En décembre 2014 j’y ai fait une première boucle d’environ 30 kilomètres (est du parcours ) que j’ai baptisé « entre oratoires et kapelletjes » et une deuxième boucle plus à l’ouest que j’ai appelé de la Houppe vers le Muziekbos.

Ma technique de traçage est assez simple,  c’est à l’arrache, sur le terrain en consultant la carte OSM préalablement téléchargée dans Locus.

J’ai ensuite passé toute l’année à faire découvrir ce coin à mes amis. Pour notre plaisir et aussi pour améliorer la trace. Ben y est aussi allé plusieurs fois seul pour voir ce qui pouvait être amélioré. Il a proposé quelques variantes qui améliorent bien le parcours et c’est lui qui a créé la trace officielle publiée dans Openrunner.

Compte rendu.

La veille de la sortie on a bivouaqué dans les bois avec Ben et Simon. On était parti à 2 voitures pour pouvoir en déposer une bourrée de bières, d’olives et de saucisses de Montbéliard à Louise – Marie où on pensait organiser la pause déjeuner / ravito sauvage. Les bières étaient soigneusement choisies c’était de la Quintine blonde et de la stout Hercule de la brasserie d’Ellezelles, une commune que nous traversions dans la journée.

Après avoir levé le camp j’ai suivi la voiture de Ben mais comme nous n’étions pas en avance il roulait assez vite dans la campagne de Frasne. Très vite je l’ai perdu de vue et je me suis complètement paumé dans la campagne. On s’est finalement donné rendez vous à Flobecq et j’y suis arrivé tout juste, 10 minutes avant l’heure du départ.

Bon, sans doute à cause du triste deuxième tour des élections législatives, du changement de date tardif, et d’une photo publiée par Ben sur Facebook où on me voit dans une rivière avec de l’eau jusqu’aux genoux nous n’étions pas très nombreux pour cette sortie.

Pour mon compte rendu, je n’ai pas trop envie de dire que le parcours était génial parce que comme j’en suis un peu le créateur, je sais que je ne peux pas être objectif. Juste un mot : j’ai été vraiment bien et heureux de mener la confrérie sur ces terres hospitalières.

Juste un regret : au début de la remontée du bois de Brakel, on avait concocté un petit passage dans un ruisseau et heureusement que Simon et Ben était là car sinon je me serais senti bien seul avec les pieds dans l’eau (mais c’est vrai que je triche car c’était aussi pour tester mes chaussettes pour The Spine et ses fameux marécages). Domi me signale qu’il a aussi mouillé ses mollets, normal, il fait parti de l’expédition 10 Peaks 2016 !

Aphorismes

  • Il ne faut pas confondre Ben qui mène et Baan Ki Moon
  • Le coup de la Panne

Souvenirs

  • A quelques kilomètres de la fin, juste avant une très belle traversée de bois et de marécages bien sauvage on a failli devoir changer de parcours à causes de chasseurs dans le bois que nous devions traverser.  On a eu de la chance car la nuit tombait et ils avaient quasiment fini leur chasse. Nous avons abordé 2 chasseurs bien éméchés dont un en chemise et cravate verte, genre gentleman farmer désargenté, qui ne nous ont pas découragé dans notre projet et nous avons allumé les frontales pour faire fuir les chasseurs.

 

Matos.

Cette sortie confrérie était aussi l’occasion de tester le matériel pour The Spine et apprendre à mieux m’en servir.

  • Mon réchaud Primus faisait cloc cloc dans le sac à dos. C’est désagréable. Il faut bien le caler.
  • Mes chaussettes Gore-tex Sealskinz sont pas mal. J’ai foutu les pieds dans l’eau jusqu’au mollet et elle se sont gorgées d’eau mais ce ne fut pas trop désagréable. Je n’ai pas éprouvé le besoin de mettre mes chaussettes sèches à la pause. En fait je n’arrive pas à trouver une religion forte sur ce sujet. Peut-être que 10 heures dedans ne sont pas encore un test assez significatif (la durée de The Spine c’est 60 heures !).
  • Mes super hyper gants en Gore Tex sont trop chaud quand il ne fait pas trop froid. Au contraire, j’ai transpiré dedans et ils ont été tout mouillé à l’intérieur et j’ai eu froid au mains. Le comble des gants (et aussi des vêtements) chauds c’est qu’ils peuvent refroidir gravement. Un cercle vicieux qu’il vaut mieux combattre en ne se couvrant pas trop et en s’ajoutant des épaisseurs le pus tard possible et en enlevant les épaisseurs superflues le plus tôt possible. Pour The Spine, je vais me garder un paire de gants légers en Merinos à porté de main si mes gants en Gore-Tex me font transpirer.
  • Quand on porte un sac à dos au dessus d’une veste (pour moi ma Gore-Tex Millet Trilogy) on bénéficie d’une immense poche de stockage supplémentaire : l’ensemble de l’intérieur de la veste au dessus de la ceinture ventrale du sac à dos. Cette poche est géniale pour garde au chaud du corps des truc comme une bouteille d’eau ou des accessoires comme des gants de rechange. Le problème c’est que parfois les trucs s’échappent par le bas, il faudrait concevoir une veste avec des grandes poches en mesh à l’intérieur pour le stockage.
  • Mes chaussures Adidas Supernova Riot 6 ont atteint la barre des 700km ce jour là mais elles sont cuites (mesh déchiré, crampons abrasés) et je ne les aime plus. J’ai commandé les Cascadia 11 chez Off Course et je les attends pour les tester sur The Spine.
  • Pour mon matos intime, j’ai explosé un tendon lors de cette journée. J’ai choppé une tendinite du releveur de l’hallux du pied droit. Ça fait assez mal et je pleure, non pas à cause de la douleur mais à cause de la peur que cela m’empêche de partir pour The Spine.
  • Mon sac à dos OMM 25 litres est pas mal. La poche avant porte carte (OMM Trio Map Pouch) a beaucoup tendance à balloter et j’ai beaucoup de difficultés à la réinstaller après avoir enlevé le sac à dos.
  • Le système de velcro qui s’adapte à la bretelle du sac à dos pour accrocher mon GPS Garmin Etrex 30 a tendance à descendre. Il va falloir que je couse un morceau de velcro sur ma bretelle avec un petit anneau pour accrocher la ficelle du GPS.
  • Je n’ai pas installé mes petites guêtres Millet Stop Tout qui s’installent sans câble qui passe sous les chaussures mais elles m’auraient vraiment bien servi pour protéger mes mollets nus des ronces du parcours. J’ai juste un peu peur que ces guêtres ne coupent la circulation sanguine.
  • Avec Manu on est à priori parti sur le système de couche suivant : première couche en synthétique très près du corps sensé écarte l’humidité de la peau, deuxième couche en mérinos pour continuer la dissipation de la sueur et censé rester chaude même mouillée, si grand froid, couche en polaire (Millet Polartec Thermal Pro High Loft) et si rien ne va plus couche en Primaloft (soit ma Primaloft Atomic avec capuche soit ma Primaloft Salomon sans capuche) et enfin pour la hard shield la veste qui se fait de mieux en matière de résistance aux éléments (vent et pluie) : la Millet Trilogy en Gore-Tex Pro.

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