Test de matériel au Mont Saint Aubert

Mont Saint Aubert matos

Ce matin, nous nous sommes retrouvé à 4 sur le Mont Saint Aubert, les conditions étaient bien hivernales. Neige fondue, vent froid et gadoue, une excellente occasion de tester du nouveau matériel.

 

Frontale.

Je comptait tester ma toute nouvelle Stoots Focus 2, qui devrait remplacer ma Tikka R+, mais nous sommes arrivé trop tard au Mont et il y faisait déjà jour.

Gants.

Justement, la veille, j’étais passé dans la boutique Lafuma de Roubaix et j’avais acheté 2 paires de gants. Des Morritz GTX qui sont des gants Goretex assez lourds (achetés en vue de The Spine Challenger 108 miles) et des Frosty qui sont des mitaines / moufles super. J’ai choisi les Frosty pour cette sortie dominicale et ces gants sont vraiment super.

  • Polaire Polartec bien chaude.
  • Possibilité de switcher entre un mode moufle (les moufles sont plus chaudes que les gants car les doigts se réchauffent les une les autres) et un mode mitaine avec le bout des doigts à nu qui permet de manipuler sont smartphone par exemple.
  • Dans le mode mitaine, on peut aussi dégager le pouce.
  • Jersey qui enserre le poignet. Bien pratique pour éviter la circulation d’air.
  • Les « scratchs » qui maintiennent en place la couverture quand on est en mode mitaine sont très efficaces. Il se trouve que j’ai déjà testé ce genre de gants et les Frosty de Lafuma sont bien plus pratiques sur ce point.
  • Les Frosty sont de vraies mitaines, la base des doigts est enveloppée individuellement contrairement à d’autres gants du même genre.

Chaussures.

En ce moment dans ma garde robe il y a pas mal de modèles parmi lesquels choisir :

  • Salomon Speedcross 3. Le choix le plus évident pour une sortie hivernale au mont Saint Aubert. Il n’y a pas de doute mais justement, j’ai eu envie de tester d’autres chaussures. Je profite d’ailleurs de cette tribune pour me révolter contre la faible durée de vie des Speedcross. Les miennes sont explosées au niveau du tissus qui recouvre les orteils après moins de 300 kilomètres. Pas normal pour des pompes par ailleurs aussi bien. Tous les gars du clubs qui courent en Speedcross (et ils sont nombreux) signalent le même problème. Pas de différence entre ceux qui lavent consciencieusement leurs chaussures après chaque sortie et ceux qui les laissent dans la glaise entre 2 utilisations.
  • Lafuma Speedtrail V300. Je les ai déjà testé la semaine précédente sur le trail du Mont Saint Aubert et même si elles s’y sont très bien comportées, j’ai eu envie de tester autre chose.
  • Brooks Cascadia 10. Testées elles aussi dans le mois au mont Saint Aubert. Pour moi ce sont des pompes pour des ultras et elles n’ont pas leur place à l’entrainement. A l’entrainement, on n’a pas besoin d’amorti. Le travail de la voute plantaire se fait mieux avec des pompes plus minimalistes.
  • Inov-8 Trailroc 245. Comme ce sont mes dernières acquisitions, ce sont celles que j’ai choisi pour cette sortie. Elles sont super pour l’entrainement (drop de 3mm et peu d’amorti) mais pas spécialement adaptées à la gadoue. J’ai aussi découvert que ce n’était pas ça du tout sur les pavés du Mont.

 

Suunto Ambit3 peak.

Après des problèmes récurent de calcul des distances lors des Templiers et de l’Origole, ma Suunto Ambit3 Peak est repartie en Finlande au SAV et ils ont préféré m’en envoyer une nouvelle plutôt que de réparer la montre qui cafouillait dans les distances. Pour l’instant, tout va bien.

Hydrabag.

Pour ce genre d’entrainement hivernal, on consomme généralement assez peu d’eau mais comme on ne sais jamais, je pars presque toujours avec mon sac Salomon  Skin Pro 10+3. Je n’utilise pas la poche à eau parce que c’est trop chiant à nettoyer mais je me sers des bretelles pour y installer un bidon à pipette Raidlight. Le bidon c’est bien plus facile à nettoyer après la sortie. Le port sur les bretelles, c’est super, ça permet d’avoir toujours la pipette devant les lèvres et ça encourage bien plus à boire que de porter le bidon à la ceinture.

Goretex

Un des avantages de partir avec un sac à dos de trail c’est qu’on peut y stocker une veste Goretex au cas où. Il se trouve que dès le début de la balade un vent froid et de la neige fondue nous ont fortement incité à enfiler nos veste Gore-Tex. Pratique, je l’avais sous la main. Ma Salomon GTX Matador en Gore-Tex Active aura donc été de sortie ce matin. Très bien mais la veste de Manu, une Millet aussi en Gore-Tex est mieux que la Salomon au moins sur un point : il y a une petite visière incluse dans la capuche. C’est vraiment mieux  quand il pleut surtout quand on porte des lunettes.

La veille, en passant dans la boutique Lafuma de Roubaix, j’ai vu une superbe veste en Gore-Tex Pro de Millet. Manu est d’accord pour dire que ce genre de veste (zip sous les aisselles, visière et capuche type pôle Nord, tissus très costaud) est un must pour une course comme The Spine. Il faut choisir une grande taille pour avoir de la place pour mettre des couches chaudes en dessous. Primaloft est une marque à étudier pour les sous couches chaudes.

 

 

 

 

 

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