On me signale dans l’oreillette que tout le monde s’en fout de mon compte rendu du Night Trail du Caillou 2016. Moi aussi je m’en fous que ça n’intéresse personne mais comme ça m’amuse d’écrire des comptes rendus, il n’y a pas de raison pour que cette petite course de village n’ait pas droit au sien de compte rendu.
Comme c’est quand même un peu compliqué j’ai utilisé une astuce dans la veine de celles de Georges Perrec en notant la série de mots que vous trouverez en annexe et je vais essayer de tous les reprendre mais pas forcément dans l’ordre.
Nous étions donc un peu moins de 500 coureurs à prendre le départ de cette course nocturne dont le D+ n’atteint pas 100m d’après ma montre Suunto à quartz. Au retrait du dossard je croise un copain qui écrit des romans policiers. C’est Fred, il porte le beau maillot du club et finira dixième.
Un cracheur de feu anime l’attente qui précède le départ. pendant l’attente, j’observe les frontales des autres concurrents. Il y en a vraiment de toute sorte. La variété est plus grande qu’au départ de la TDS, certains sont venus avec des frontales de bricolage qui semblent bien insuffisantes pour courir dans la nuit. D’autres se sont installés un phare de 2CV sur le front. Pas sur que le rapport poids puissance soit favorable à la course à pied.
Le parcours est souvent sur des petites routes bitumées. Parfois passage dans des chemins agricoles où je profite pour me mouiller les pieds car j’adore courir dans les flaques d’eau. On passe aussi dans quelques jolis chemin creux en sous bois. Un en particulier est particulièrement bucolique avec de grosses pierres moussues au fond du fossé. A mis parcours on passe près d’un moulin à eau sur la frontière belge et il y a là un ravito 100% bière, du jamais vu dans ma courte carrière de traileur. Je ne m’y arrête pas et c’est bien dommage car j’aime beaucoup la bière des Jonquilles (ainsi que le trail éponyme d’ailleurs – je dis ça mais je ne sais pas lequel de la bière ou du trail est l’éponyme de l’autre…). Sur la fin intéressant passage sur les traverses d’une voie de chemin de fer désaffectée. Les traverses sont glissantes, le ballast irrégulier, pas facile de trouver son rythme. Comme je coure avec un T-Shirt Alstom un gars me dit que je dois me régaler sur ce chemin de fer. Avant l’arrivée à Saint Vaast la vallée, on passe près d’une église aux vitraux éclairé, c’est charmant.
Très bonne ambiance sur le site d’arrivée, buff offert aux participants, soupe chaude à l’arrivée et ravito bien fourni.
Je suis désolé par mon classement qui me donne 8° V2 alors que j’aurais bien aimé faire un podium pour pouvoir boire un coup au club. Comme c’était ma première course en V2 j’avais quelques espoirs mais bon ce sera la prochaine fois. Je me rassure en constatant que je ne suis qu’à 2 minutes du premier V2 et que j’aurais pu facilement faire mieux (je suis parti en fin de peloton et j’ai du refaire plusieurs fois mon lacet). Je reste motivé pour réussir un jour à monter sur un putain de podium.
Point matos
- Mes Mizuno Wave Kien que j’utilisais pour la première fois en course se sont bien comportées sauf que j’ai du m’arrêter 2 ou 3 fois pour refaire mes lacets.
- Ma frontale Armytek Wizard éclaire très jaune. A fond, elle éclaire trop quand le coureur de devant porte un gilet réfléchissant. Je n’aime pas plus que ça la couleur jaune de la version warm.
- Une copine courait avec ma Black Diamond Cosmo et elle n’a pas arrêté de s’ouvrir quand le terrain était compliqué. La qualité de construction de cette Cosmo laisse vraiment à désirer.
Annexe : les mots clef de ce CR
500 coureurs
D plus
Fred
Lacets
Reflets
Cosmo
Train
Fossé
Cailloux
Brasserie
Soupe
Signaleurs
Vitraux
Gadoue
V2
Buff
Jonquilles
Belgique
Frontales exotiques
Alstom
Cracheur de feu
Kien